Musique et Prestidigitation
Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, la musique en Prestidigitation a
souvent été utilisée au XIXe siècle. Nous en conservons certains témoignages
dans plusieurs collections privées, ce sont le plus souvent des partitions de
musique. Celles qui se trouvent ici, ont été jouées au piano par le musicien
lyonnais Max Franky. Pour les écouter, cliquez
simplement sur la partition ou le lien correspondant.
" BENITA LA
MAGICIENNE "
Voici une partition de musique utilisée par Melle BENITA ANGUINET. C'est
une polka qui a pour titre " BENITA LA MAGICIENNE ". Elle a été
composée à sa gloire, et la partition de musique reproduit le seul portrait que
l'on lui connaît. En arrière plan, on peut voire sur la table divers
accessoires de magicien, entre autre : la baguette magique, la boule à
l'oiseau, la pyramide,... etc.
"BENITA LA MAGICIENNE"
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où il n'y a rien. Quant aux tours inouïs et probablement inédits au moyen
desquels Mlle Bénita émerveille son monde, je renonce
décidément à en discourir afin de vous laisser le plaisir de la surprise. Il
suffit de vous apprendre que jamais succès ne fut escamoté avec plus de
dextérité de bonne grâce et de belle humeur. "
Quelques entrefilets, sont parus dans le journal " L'Illustration, Journal Universel " le :
Tous font allusion aux spectacles de prestidigitation du Pré-Catelan et à la prestidigitatrice Bénita
Anguinet qui fut également cantatrice.
" LA MALLE DES
INDES "
Peu après la mort de son père, Emile Robert-Houdin prit la direction du Théâtre
en 1873. Le nouveau directeur s’adjoignit la collaboration de Brunnet qui connaissait bien la célèbre scène pour s’y être
produit fréquemment depuis 1870. Le titre " La Malle des Indes" donné
à cette partition de musique, fait référence à une grande illusion portant le
même nom et inventée par Charles de Vere
(Herbert-Shakespeare-Gardiner-William-Charles De Vere
dit, 1843- 1931) qui connut un grand succès en 1874 sur la scène du Théâtre Robert-Houdin.
Elle était présentée par Emile Robert-Houdin (Jean-Jacques-Emile dit,
1831-1883) et Brunnet (Pierre-Edouard Brunnet dit, 1824- ap. 1882).
L'événement était relaté dans une rubrique des Soirées Parisiennes du 6 avril
1874 :
« ...Pendant ce temps, savez-vous où
étaient la Presse, la grande et la petite critique, depuis les graves
feuilletonistes du lundi, jusqu'aux chroniqueurs badins au jour le jour ?
Boulevard des Italiens, au premier au-dessus de l'entresol, chez Robert-Houdin
fils et Brunnet, qui offraient à MM. les Journalistes
la primeur d'une expérience nouvelle...
Le prestidigitateur Brunnet est d'une rare adresse
chacun sait ça. Il a la parole facile et élégante, et exécute ses tours avec
une simplicité et une bonhomie tout à fait remarquables...
Le grand attrait de la séance, c'était naturellement le truc inédit : la Malle
des Indes. C'est un des tours les plus étonnants qu'il nous ait été donné de
voir.
On apporte un tapis qu'on étend sur la scène, de façon à rendre toute
communication avec les dessous du théâtre impossible.
Sur ce tapis, on pose une malle qu'on ferme à clef et qu'on ficelle à quadruple
tour, avec des noeuds solides et compliqués. La malle
une fois ficelée, on la couvre d'une housse fermée par plusieurs courroies à
boucles. On passe de nouveau quelques tours de cordes sur la housse et scelle
les deux nœuds de dessus d'un cachet emprunté à l'un des spectateurs. Cela
fait, on voit apparaître un Indien... auquel le prestidigitateur ordonne
d'entrer dans la malle sans briser le cachet, sans enlever la housse, sans
défaire les cordes. Un baldaquin descendant du plafond dérobe un instant à nos
regards l'Indien et la malle. Au bout de trois minutes, le baldaquin se relève
; on brise le cachet après l'avoir examiné, on enlève les housses, on défait
les nœuds, on ouvre la malle et on sort l'Indien qui, pour compliquer encore
l'expérience, s'est glissé dans un sac fermé d'en haut. C'est vraiment fort
surprenant. En sortant, les plus sceptiques d'entre nous croyaient à la Magie
...»
" LA MALLE DES
INDES ". "l'Edition originale" à 6f "l'Edition simplifiée"
également à 6f "l'Edition à quatre mains" à 7f50 |
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Les deux premières se jouaient au piano à deux mains. Chacune de ces
éditions ont eu plusieurs retirages. L'illustration de cette partition est de
même type que l'affiche du Théâtre Robert-Houdin
reproduite entre autre, dans le livre Les magiciens. Le monde fantastique
de l’illusionnisme de Maurice Saltano et
Bernard Joubert. Plusieurs d'entre elles portent la signature Barbizet, l'artiste qui a réalisé l'affiche. |
" DANTE THE MAGICIAN "
" DANTE’S SIM - SALA - BIM ". |
Sim Sa-la Bim Sam Ba Sa-la Boo
these are Ma-gic words and ve-ry
sim-ple to say,
sing Sim Sa-la Bim sing Ba Sa-la Boo
and you'll turn your work and trou-bles in-to play,
these words are Mys-tic and bave
a Ma-gic mean-ing
one of the Mys-ter-ies of DAN-TE,
say Sim Sa-la Bim Sam Ba Sa-la Boo
say the Ma-gie words and wash your wor-ries a-wav.
" HORACE
GOLDIN"
" WEDDING-FUN
". |